Une autre fois, Sainte Foy de la vraie croix
Je l'écris encore, c'est si joli, une autre fois Sainte Foy de la Vraie Croix...
Comme de Montceau, André Frénaud nous écrit, aussi:
"Ni lui ni l'autre...Je te chercherai
parmi les tapisseries déchirées de la nuit.
Seule avec mon silence profond comme un heaume.
Seule avec les pierres amoureuses de la lune.
Des chaînes au cou, un lasso dans les cheveux.
Les mines du remords éclairent un soleil froid."
Un ceibo à l'ombre duquel, hier, Julio Migno, nous écrivait.Ici au bord du fleuve. Sa fleur est l'emblème du pays...
Ils attendent alignés
Tels des des harengs
Archi fumés
Les premiers céoles
Les visiteurs...
Cayasta 2007
"Grand âge, nous venons de toutes rives de la terre. Notre race est antique, notre face est sans nom...
...Grand âge, nous voici. Rendez-vous pris, et de longtemps, avec cette heure de grand sens.
Le soir descend, et nous ramène, avec nos prises de haute mer. Nulle dalle familiale où retentisse le pas de l'homme. Nulle demeure à la ville ni cour pavée de roses de pierre sous les voûtes sonores...
...Grand âge, vois nos prises: vaines sont-elles, et nos mains libres. La course est faite et n'est point faite; la chose est dite et n'est point dite. et nous rentrons chargés de nuit, sachant de naissance et de mort plus que n'enseigne le songe de l'homme..."
Saint John Perse
Un tronc de paloborracho, piquet ou baton ivre
et l'arbre entier, en fin de floraison, il fait comme du coton...
C'est la colonie et ses galeries, une certaine façon, d'être au monde...
A Sainte Foy, le pont suspendu.
La Croisette, le long de la lagune
Notre seule nuit à l'hôtel, les enfants découvrent avec émerveillement, que les réfrigérateurs sont pleins, ils se croient à Paris...
Une des fameuses verduleries de la ville maraichère et citrique, d'ici même, un lapacho prit son envol et traversa l'océan.
un palo dans la ville, fait le beau...
tandis qu'à l'autre bord de la ville, on fait des digues de fortune, l'eau monte et monte...
Alors nous rentrons, comme chaque soir dans le crépuscule, tâchant de voir à travers la vitre, la partie de footballe, à la télévicon. Restant désepérément dans la peatonal, tandis que'on nous photographie.
(Il faut que je vous dise, car je le sais ce qui passait à la televicon, ce soir là, pas du fout du tout, mais une conférence de presse, de Virenque, déclarant son soutien à Sarkosyphage, pour ces raisons lumineuses, comme un atadecer dans la San Martin de Santa Fe:
"Quand il parle, on comprend tout" )
Nous aussi
Demain, nous allons à la gare, pour prendre le train.