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LE BLOG DES SAINTMARONS
20 février 2007

San Javier et le fleuve 1

"Le talus flambe encore où le soir s'est assis"

Jacques REDA (Juillet in Un calendrier élégiaque Fata Morgana 1991).

Il faut longtemps pour pouvoir écrire une phrase pareille...

Nous voici encore une fois à Saint Xavier, que les voyageurs de 2005 connaissent.

Au bord du fleuve dont les eaux ne cessent de monter depuis plusieurs semaines. Nous partons le lendemain de notre arrivée dans l'après midi déjà haute (il fait très chaud) en lancha avec Edgardo et Marcela.

Il a fallu rejoudre le fleuve à travers une nouvelle géographie dessinée par la crue. On ne voit plus le canal qui conduisait au large, les îles commencent à être submergées, les paturages sont recouverts d'eau.

lancha_236 Comme les parasols de la plage disparue

lancha_059 les camalotes qui dérivent

Partout la crue a fait que les peons ont rassemblé les bêtes, les adultes traverseront à la nage, les plus jeunes sur des bateaux. Tous les corrales des îles sont pleins de ces bêtes qui meuglent doucement.

Nous descendons sur une première île, ce qu'il en reste.

lancha_114 gaucho à cheval

Et autre gaucho, cette fois à pied:

lancha_121

Je voulais mettre une video du rodeo, mais le blog ne l'accepte pas...

Alors encore quelques images, une vache abandonnée, enlisée et de mauvais caractère:lancha_147

Et puis notre équipage:lancha_127

Il y a tant que je ne sais plus, alors, en vrac:

Photo_2_257 Maureen chassant le pirarucu

A propos de ça: ""...dont le pirarucu qui peut atteindre trois mètres et peser jusqu'à trois cents kilos..." Gérard Chaliand page 68 dans Confins de l'Eldorado. Franchement je n'aurais jamais cru que Chaliand connaisse et en plus parle du pirarucu...

Photo_2_294

Après le travail, dans une autre île, ils ont tué une bête, et un homme découpe la viande et préparera bientôt un asado. Ils dormiront là près de l'enclos où sont rassemblées les vaches, pour que personne ne puisse venir la nuit, en voler...

Photo_2_292

Scène au même endroit que la photo précédente

Photo_2_293

Celle ci aussi

Et nous revenons de même que tous les soirs dans un atardecer qui nous berce:

Photo_2_311

"Depuis l'auvent on regardait briller une brouette

Restée en travers d'une allée avec la grande faux.

La brouette était vide et la faux laissait, goutte à goutte,

Le temps suspendu choir dans l'herbe..."

C'est encore le solexman du Tronchat et d'ailleurs qui vous le dit.

Photo_2_320

A bientôt

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