San Javier ses fruits et ses oiseaux
Alors, il faut dire aussi que souvent on ne fait rien. Et on regarde le ciel, les oiseaux, les arbres et les fleurs, et je suis ravi que cela ne fasse pas viril. Parce que depuis tout petit j'ai le sentiment de ne pas être à la hauteur, et franchement cela repose...
Ainsi chante mon très cher Arnaldo:
"Combien de fois, perdu en songes, n'avait-il pas débouché sur la même épaisseur forestière, irrépressible élan, écart qui le soustrait à la promenade et le mène à la lumière de la margelle d'un puits
où acquérir, source éveillée, l'invisibilité devant quelques feuilles
arrivé, revenu peut-être des lointains du temps. Reviennent
les populations d'un cimetière voisin du fleuve, la nuit les regroupe, elles accourent à l'éclosion d'une fleur, au meurtre du chiendent.
remèdes apportés de l'enfance"
Calveyra in L'homme du Luxembourg 1998
Il est en voie de disparition, on ne le trouve plus qu'en Corrientes et entre Rios, mais je ne sais plus comment il s'appelle...
Le cardinal et la figue Entre les camalotes, ces petites fleurs blanches sur lesquelles marchent les grues blanches, elles aussi
Le fleuve tout près est aussi bien ainsi:
...qu'ainsi, c'est le ciel qui décide, avec l'inclinaison du soleil...
L'endroit de notre résidence, que les saintmarons connaissent:
Une grue, garza blanca...
Et comme on se sépare pour aujourd'hui, en guise de coucher de soleil, ceci, qui vient aussi avec le crépuscule:
"Pendant notre sommeil apeuré viennent se presser contre notre corps, dans l'enceinte du lit, de petits soleils jaseurs qui nous réchauffent et nous préparent à l'épreuve glaciale du jour prochain.
L'insistance des animaux, les blâmes des fleurs sont à l'aube les premiers entendus. Tout ce qui est doué de vie sur terre sait reconnaitre la mort.
Gens d'orée, son mélodieux d'une matière immonde, dans la neige vos pas grandissent par flocons éparpillés."
René Char , ah, eh , j'oubliais,
Pas de jour sans vache, pas de vache tant sans pis pour la nappe FRENETIQUE...